Le respect de soi


Le respect de soi

 

Le respect de soi nous indique ce que l’on est, il est un lien ténu entre l'esprit et la personnalité. La durabilité de ce lien requiert un ajustement ferme, constant et perpétuel avec soi et avec autrui. 

 

C'est un combat permanent avec les forces invisibles et visibles, avec nous-même et avec les autres.

 

Le respect de soi est une marque de valeur de soi-même si nous sommes en accord avec nos dires et nos faires. C'est une guerre personnelle, tranquille et silencieuse qui par la force de la volonté permet d'intégrer au quotidien que nous avons le droit d'exprimer nos besoins et être satisfait de ce que nous faisons. Cela demande d'oser se définir, de prendre position, de s'affirmer, de se confronter dans des rapports de force avec l'autre et les plans sans avoir peur d'eux ni le de leur jugement. 

 

Le respect de soi, par la capacité de dire non, génère souvent un conflit personnel qui devient un conflit général quand on témoigne de sa différence. En prenant le risque de se mettre en opposition on s'affirme aussi mais sans manquer de respect à l'autre. Cela oblige à faire des choix et les assumer sans culpabiliser, ni se juger.

 

Par le respect de soi on réussit à se faire respecter d'autrui et ainsi faire reconnaitre son droit à être qui l'on est dans toutes ses différences.

 

Le plus grande révolution intérieure commence par la reconnaissance du non-respect de soi dans l'acceptation du non-respect d'autrui pour soi. La plus grande intelligence c'est de reprendre en mains ses propres pouvoirs afin de ne plus se faire dominer par autrui.

 

Une manœuvre de comportement, lors d'un échange qui serait oppositionnel ou divergent entre deux personnes, sous-entend une aptitude de l'ego à utiliser des ficelles ou des procédés mentaux, psychiques, intellectuels etc. de façon détournée, habile, retord ou malhonnête pour arriver à ses fins, pour faire plier l'autre à sa cause, ses idées, ses opinions… afin d'obtenir une satisfaction purement egoïque. Il n'y a là-dedans ni respect de soi, à fortiori de l'autre… car ces manœuvres sous-tendent de la manipulation donc le désir ou besoin de domination de l'autre. Lors d'une confrontation d'opinion manœuvrer l'autre, ne pas le laisser aller jusqu'au bout de ses tenants et aboutissants, lui enlever l'opportunité de voir par lui-même en quoi son opinion serait moins ceci ou moins cela par rapport à la nôtre ou celle qui fait pas notre affaire est un manque d'intelligence. Lors d'une confrontation d'opinion se respecter tout en respectant l'autre c'est d'arriver, par des argumentations équitables, à une conclusion ou des conclusions librement consenties sans que personne n'ait à "manœuvrer" l'esprit de l'autre, à devenir inauthentique, ni se mentir à lui-même, ni se sacrifier, ni se plier à aucune volonté abusive ou suprématie ou domination psychique de l'autre…Idéalement et par exemple que celui qui a une opinion moins appropriée, moins pertinente par rapport à une "situation donnée" le reconnaisse par lui-même avec sa propre intelligence aidé éventuellement de l'intelligence de l'autre d'où le: "on peut pas être intelligent tout seul"…

 

Il y a de multiples façons de communiquer avec autrui, par le langage corporel et même télépathiquement… Se positionner, refuser d'accepter ce qu'on ne veut pas n'a jamais été une erreur si c'est par respect de soi, de ses disponibilités, de ses besoins etc... Lors d'un échange qui se transforme en confrontation où les limites du respect de soi nous semblent franchies l'utilisation de la parole sert à se le dire à soi-même et à le dire à autrui avec fermeté. Mais a-t-on toujours besoin de convaincre l'autre que l'on se respecte quand on veut dire non alors qu'il attend un oui?

La reconnaissance et la verbalisation à voix haute sert à l'échange mais n'empêche aucunement que ce que l'on vit émotionnellement se manifeste par tout autre moyen qui relève de la communication non verbale, dichotomique ou paradoxale. Ce langage du corps est beaucoup plus "audible" et visible par autrui dont l'intelligence et la clairvoyance ne trompe pas les ressentis… Il n'y a pas respect de soi quand on dit oui alors qu'on pense non… de fait on est sous influence ou manipulation de l'autre.

 

Le corps a une cohérence énergétique qui se mesure par le taux vibratoire qui s'entretien et/ou peut augmenter en fonction de facteurs liés à la santé physique, physique, corporelle. La cohérence énergétique du corps est aussi liées a des facteurs relationnels qui peuvent augmenter ou saper ou faire chuter ce taux quand on est tiré vers le bas... par des situations ou des relations non respectueuses, vampirisantes.
Si dans une confrontation d'opinion le corps émotionnel s'emballe il y a manifestement un déséquilibre qui n'est pas forcément du a l'échange mais sans doute a l'état psycho-corporel de l'une ou l'autre ou des personnes. Nous sommes tous sous influences astrale avoir ceci en tête lors de ce type d'échange permet de se prémunir de ces variations émotionelles. Garder la maitrise ou le contrôle de soi quand on ne respecte ni soi ni autrui n'est pas chose aisée... Cela fait partie du travail a faire dans un chemin évolutif, pour le coup nous sommes tous plus ou moins logés à la même enseigne, Paris ne s'est pas fait en un jour.

 

1- Nous sommes sous influence astrale à chaque fois que le corps émotionnel l'emporte sur l'intelligence. Il n'y a pas de mal en soi, c'est juste une perte d'énergie exténuante… A force de conscientisation "sur le champs" le lâcher prise sur l'orgueil de l'ego nous mène vers la meilleure conduite à tenir, qui est beaucoup plus parfaite que nos interrogations, supputations, anticipations… Cela ne dépend même pas de nos réflexions intellectuelles mais de l'intelligence de l'esprit qui prépare son habitacle… La spontanéité, non pas l'impulsivité, nous fait agir pour le mieux souvent...

2- Nous sommes tous en évolution, chacun avec les fardeaux de son ego et ce qu'il a de plus lourd ou de plus léger dans son sac à dos. Le processus étant de "brûler" les mémoires ancestrales qui nous font revenir de karmas en karmas et qui sont des freins à notre croissance. Que l'ego soit pressé, sourd, aveugle, ou narcissique devant son miroir, qu'il se croit en fusion ou qu'il pense à la fusion est une perte de temps et d'énergie, s'accrocher à la seule idée d'évolution est également une crispation qui retarde ce qui est en cours. Le respect de soi est de mise autant devant autrui que devant l'esprit qui peut être tyrannique et vampirique. Car "L'ego veut tout mais ne peut rien, l'esprit peut tout mais ne veut rien". Le respect de soi est un équilibre entre laisser venir ce qui doit advenir et tempérer avec ce que nous voulons. En effet il n'y à pas de libre arbitre dans aucun processus, il y a des programmations et un plan de vie... Il revient à l'ego d'agir de concert avec intelligence de l'esprit.

 

"go with the flow" voudrait se laisser porter par le courant énergétique de la vie comme sur un bon long fleuve tranquille? Tout dépend si nous embarquons sur un gros navire, un radeau ou une planche a voile... sans compter l'état de la météo et de l'habileté du capitaine a naviguer en eau trouble et agitée... no comment.

 

Se respecter c'est aussi se savoir imparfait, rempli de failles astrales et de paradoxes car, sommes toutes, sans cela nous n'aurions aucun travail a faire pour arriver au stade ultime de la fusion... et notre incarnation n'aurait aucune saveur ni interêt...

 

La terre est entourée de champs énergétiques y compris d'un champ astral. L'humain qui vit sur terre est également entouré de champs énergétiques, l'un d'eux est le corps émotionnel ou corps astral, siège des émotions et des interactions énergétiques entre individus. Ce corps manipulable à volonté par les plans est sensible aux moindre interférences qui génèrent un dégagement d'énergies pour nourrir ces plans. La récupération astrale de nos énergies a pour but de nous maintenir dans une conscience inférieure, donc assujetti au mensonge cosmique. Lorsque ce mensonge se révèle à nous, la conscientisations de nos imperfections et de nos failles astrales nous secoue pour sortir de ces vampirisations. C'est là que, par respect de soi, le plus gros combat jamais fait sur soi s'engage dans une guerre impitoyable contre la domination de ces plans...

 

Avec l'agrandissement de la conscience et du discernement nos corps émotionnel deviennent moins sensibles aux interférences d'autrui. Ils mettent en exergue la vision de nos imperfections et de nos failles astrales mais accroissent du même coup notre indignation et notre révolte pour sortir de ces vampirisations. Le respect de soi devient proportionnel à la guerre impitoyable que nous livrons contre la domination de ces "puissances cosmiques dans cette fin de cycle..."

 

Entrer dans le processus signifie que le corps astral se désastralise par l'élévation de son taux vibratoire afin que la descente de l'esprit dans la matière n'altère pas les corps subtils et physique. Se désastraliser impose d'atteindre un taux vibratoire suffisant permettant d'encaisser les chocs durant cette descente qui peut durer X temps… D'où le respect également de cet habitacle, le corps physique, dont on doit s'occuper en priorité…
Ce laps de temps est le temps de tous les bouleversements, y compris de la réalisation que toute la vie n'est qu'un pâle miroir déformé par la vision subjective d'un ego qui souffre de lui-même par ses mémoires incessamment ressuscitées. Ces lunettes, qui nous font voir le monde extérieur avec le poids des mémoires, ont flouté notre monde intérieur manipulé comme l'extérieur dés lors que nous sommes montés dans l'ascenseur émotionnel.
Le respect de soi commence par une conscientisation de l'ego subjectivement émotionné et une sortie de son anesthésie maintenue par les vampirisations énergétiques. Cette conscientisation rend le corps émotionnel de moins en moins sensible aux interférences, elle accroit l'objectivité et le discernement face aux jeux astraux dans le monde matériel.
La fusion est possible quand la conscience "éclairée par son discernement" amène naturellement au respect de "soi" et de "l'autre", l'un étant le revers de l'autre qui doit aussi nous respecter, là sont les multiples facettes qui révèlent bien des surprises à l'ego mal dégrossi… Le respect de soi est proportionnel à la volonté affirmée de lutter contre les siphonages tous azimuts. Cette "lutte" contre la domination des puissances invisibles est la forme visible qui nous indique où se situe exactement le respect de nous-même, de celui des autres vis-à-vis de nous, et de celui qu'on leur doit.

 

L'altruisme et la moralité sont encore des manufactures culturo-religio-astrales... Je suis d'accord que ce qu'il faut respecter c'est la place où se trouve chacun... à chaque place il y a une gradation de sensibilité de l'ego des autres qu'on ne peut bousculer gratuitement pour le plaisir de son propre ego, aussi sensible soit-il... La neutralité ne signifiant pas insensibilité mais respect de la place où se trouve son interlocuteur...

 

Au risque de faire un peu de redondance... Lorsque la conscience est "éclairée par son discernement" elle amène naturellement au respect de "soi" et de "l'autre" même si ce n'est "jamais des affaires de l'autre si on a peur d'elle ou de lui", l'un étant le revers de l'autre qui doit aussi nous respecter, là sont les multiples facettes qui révèlent bien des surprises à un ego mal informé… Le respect de soi est proportionnel à la volonté de lutter contre les siphonnages tous azimuts. Cette "lutte" contre la domination des puissances invisibles est la forme visible qui nous indique où se situe exactement le respect de nous-même, de celui des autres vis-à-vis de nous, et de celui qu'on leur doit et "ça c'est de nos affaires"…
La vie involutive n'est qu'un pâle miroir déformé par la vision subjective d'un ego qui souffre de lui-même par ses mémoires incessamment ressuscitées. Ces lunettes, qui nous font voir le monde extérieur avec le poids des mémoires, ont flouté notre monde intérieur, manipulé comme l'extérieur, dès lors que nous sommes montés dans l'ascenseur émotionnel. "La peur qu'on a pour ci ou ça, c'est ÇA qui est de nos affaires" et ça commence par le respect de soi, par une conscientisation de l'ego subjectif et une sortie de son anesthésie maintenue par les vampirisations énergétiques qui créent des peurs en nous. Cette conscientisation rend le corps émotionnel de moins en moins sensible "aux peurs d'elle ou de lui", elle accroit l'objectivité et le discernement face aux jeux astraux dans le monde matériel.

 

Avoir de l'identité n'a rien à voir avoir la discipline, ni le caractère… Avoir de l'identité c'est se savoir parfaitement et respecter qui nous sommes dans notre réalité, en dehors de toutes apparences et faux semblants reflétés par le peureux invisible, celui qui nous tend un miroir déformant de notre irréalité émotionnelle. En effet on n'a plus besoin de preuves on est devenu en mesure de vivre avec n'importe quelle énergie en face de nous… Comme dit souvent Bernard arrivé là c'est du stock...

 

Le caractère de notre personnalité bien trempée nous permet d'être suffisamment agressif pour "réagir" aux divers contrôles de l'"extérieurs". En ce qui concerne l'âme c'est de sa domination qu'on peut le plus craindre, même en étant en processus fusionnel... celle-ci elle a son propre agenda dont l'ego ignore tout! … Il y a respect de soi dans celui de son âme, qui sait mieux que nous ce dont nous avons besoin…

 

La première phrase soulève qu'une nature ou un attribut du caractère, que l'on a depuis la naissance et/ou probablement acquise dans d'autres vies et renforcée dans la présente, nous permet de protéger mécaniquement notre territoire psychique et physique par un refus systématique de toute intrusion ou viol sur notre personne…

Cette agressivité ne vient pas d'un caractère belliqueux (comme certaines personnalités qui attaquent quoi qu'il arrive), c'est une agressivité de réponse systématique et inconsciente aux attaques extérieures quand il s'agit de défendre ce territoire… Cela participe des réflexes innés de survie du cerveau reptilien, que tous les animaux possèdent, qui est universel a moins d'un handicap majeur à se "défendre" qui ne cadre pas avec ce principe universel du "mécanisme de défense inconscient"

La deuxième phrase sous entendait que l'ego, sous l'influence et la domination de l'âme qui a besoin d'expériences astrales, est assujetti a des réactions émotionnelles hors de son contrôle et de celui de son esprit. Dans l'involution ces émotions libèrent des énergies qui servent de carburant aux plans et de réserve pour l'âme qui utilisera ce stock d'énergies dépolarisées de mémoires d'expériences pour fusionner en son temps avec l'esprit et l'ego. Nous sommes en pleine construction de l'homme nouveau qui a eu besoin de passer par tous ces échelons de temps...

L'ignorance de l'ego de l'agenda de l'âme et de l'esprit fait partie intégrante du temps de l'involution et de ce que Bernard appelle le "mensonge cosmique". Quand l'ego est maintenu dans l'ignorance de sa réelle identité, de sa relation avec son esprit et son double, de sa soumission à l'âme, il vit un mensonge perpétuel qui lui fait carburer de l'énergie de son corps émotionnel, qui le vide de cette énergie de vie, l'affaiblit, le maintien dans l'involution pour toutes sortes de profits à l'âme et à toutes sortes d'entités, mais aussi pour la construction de ses corps énergétiques qui accueilleront son double incarné dans la matière. Il faut réellement regarder l'évolution avec un esprit élargie et avec un puissant téléobjectif pour voir le plus près et le plus loin à la fois dans les desseins du Bing bang de notre univers...

Depuis l'enfance de l'humanité nous avons tous subit des soumissions et de l'esclavagisme écœurant à autrui dans l'échelle sociale… Ces vielles mémoires sont très actives tout au long de nos différentes vie, elles nous placent sous l'influence des soumissions au conjoint, a l'employeur, aux amis etc. par peur de perdre le peu d'affection que l'on croit qu'ils nous donnent, à défaut de se rappeler que nous sommes sans qualité ni défaut, car nous venons de la source, qui est sans qualité ni défaut mais qui a un plan d'évolution pour elle-même. Cette source vit par procuration à travers nos expériences, quand bien même à un moment donné ce cours d'expérience fut dévoyé par des règnes lucifériens ou sataniques qui eux aussi ont eu leur place dans cette évolution... et oui c'est dur a avaler...

Cette soumission nous a privé du droit à s'aimer quand on a été privé du droit à se respecter en obligeant autrui à nous respecter… C'est spécifique à la période involutive et mécaniste de l''intelligence relative du cerveau émotionnel (primitif ou reptilien), nous avons déjà échangé de cela dans "le cerveau émotionnel".

Que l'on ait du mal à se reconnaître dans l'agressivité innée ou acquise de son caractère est naturel si sa vie durant on n'a pas su, ou pu, faire autrement que d'encaisser la domination au lieu de se rebeller contre elle, par peur de perdre de l'amour de l'autre (père, mère, petit ou grand amour terrestre, etc...) qui n'a jamais été qu'une grande illusion spirituelle et/ou astrale…

Cependant lorsque l'ego se conscientise il finit par faire le lien entre l'expérience, l'énergie de l'expérience, le rôle de l'âme (dans l'acquisition de ses expériences qui forgent la personnalité et son caractère), et la fusion "âme/ego/esprit" qui fera accoucher d'un double matérialisé par l'énergie de toutes ses personnalités acquises et de toutes les énergies d'expériences stockées dans l'âme...

En réalité nous sommes des bombes atomiques intelligentes en devenir, des micros Bing bang à nous seul... Quand l'ego conscientise son devenir individuel et collectif nous en arrivons à la conclusion que : "Il y a respect de soi dans celui de son esprit qui sait mieux que nous ce dont l'âme et l'ego ont besoin pour cette évolution atomique"

 

Peut-être que ce post #30 est moins subjectif que #28 pour approcher l'idée que c'est "ton vécu de grande soumission qui t'empêche de te reconnaître dans le respect de toi à travers les besoins de ton âme", parce que l'ego est soumis à l'âme avant d'être soumis à autrui.

Cette soumission à autrui programmée n'a été qu'expériences et tests récurrents de l'esprit jusqu'à ce que l'on se réveille de cette grande illusion de la vie sur terre...

Dans tous les cas on n'a pas fini d'aller au bout du bout du "respect de soi" tant les plans de vie de chacun sont variés et extraordinairement incompréhensibles a l'ego aveuglé par ses grandes souffrances et dont les tenants et aboutissants coulent, comme le sable, entre ses doigts...

 

Protéger son territoire pour se sentir en sécurité est un mécanisme de survie quand chaque génération a déployé des attaques ingénieuses pour s'octroyer le territoire d'autrui ne trouvant le sien pas assez grand…

Les egos dominants et surdimensionnés ont ce désir de contrôle dans leur territoire et dans celui d'autrui, il y a des chef, sous-chef, toute une hiérarchie où chacun veut être le chef de quelqu'un pour le compte du chef au-dessus… C'est gratifiant, ça gonfle l'ego.

Ors le seul territoire à protéger et inviolable (en principe) est celui de la conscience assimilée à sa maison psychique ou son jardin secret.

Le miroir tendu des pulsions défensives territoriales d'autrui est le reflet de notre ego insécure à l'intérieur même de notre propre territoire… Il en résulte agressivité, contrôle et domination pour ne pas se laisser envahir, c'est une guerre larvée jusqu'à la mort où chacun aura encore son territoire à défendre dans sa tombe qui ne sera pas profanée…

L'involution c'est de mourir... Lorsque nous n'aurons plus besoin de mourir nous n'aurons plus rien à protéger, nous serons inatteignables car sans ego, ni mémoire.

La conscientisation nous fait voir ce qui a toujours été là mais voilé… En vivant l'instant présent on regarde objectivement et sans se juger ce qui est en voie de transmutation et de liquidation en nous.

Ce non jugement de soi est la plus grande forme de respect à soi que nous ne nous étions jamais accordés et qui vient en son temps.

 

Le mécanisme de défense, profondément enfoui en nous, est un vieux réflexe millénaire du cerveau reptilien. Il a permi à l'homme de gérer son territoire, comme le font les animaux, dans ses relations de guerre de territoire entre tribut, puis nations, puis pays et continents.

L'autorité naturelle de l'esprit ne pouvant rien à cette expérience humaine qui l'amène progressivement à la protection du territoire de sa conscience dans le processus fusionnel.

Le détachement des réactions issues de valeurs subjectives nous protège du phénomène égrégorisant qui arrive comme des nuées de sauterelles ravageuses sur tout ce qui est réceptif aux "ouï dire" médiatiques réels ou supposés.

 

Aucun fléau matériel ne nous sera épargné mais c'est de nos réactions à cette massive astralisation de la conscience planétaire que nous renaîtrons de nos cendres.

 

Le respect de soi est d'accepter la vibration qui monte, sas aucun jugement de son égo, pour lui faire dire ou accomplir ce qui doit l'être dans le moment présent, avec le concours de sa volonté et de son intelligence, sans se boucher le nez…

Car le grand ménage de la purge astrale, qui brûle du karma, dégage une odeur pestilentielle, celles des vielles "émotions-valeurs-attitudes-mémoires" qui commençaient à se décomposer avec l'avancement du processus fusionnel.

Cette décomposition amène de la dépolarisation, un nouvel équilibre, plus stable, plus centré, qui ouvre sur de nouveaux horizons pour renaître de nos cendres..

 

Oui une image de soi est toujours un jugement de sa personne, qu'elle soit valorisante ou non, en tout cas elle est toujours polarisé dans les mensonges que l'on se fait à soi-même.

Le narcissisme cet amour démesuré pour soi-même est à la hauteur de la haine pour soi-même, c'est dire que la personne qui s'aime ouvertement trop, se haït secrètement encore plus…

 

L'image polarisée de soi est l'accumulation de toutes nos polarités internes nourries et entretenues par des autorités extérieures à nous, dominantes et manipulatoires.

Ces images façonnent nos caractères, tempéraments, personnalités… qui in fine se comptabilisent en énergies de transmutations et d'évolutions vers la fusion dans le sac mémoriel animique.

"je ne peux pas me rappeler de quelqu'un qui n'avait pas une image démesurée de soi".

Tout dépend dans quel contexte, dans quelle société, quel cercle relationnel tu as vécu…

Il y a des gens qui ont le "tempérament narcissique" qui auront toujours quoi qui leur arrive une image démesurée d'eux-mêmes, ils sont indécrottables, pas la peine d'essayer de vouloir changer ça (au nom quoi?) c'est leur programmation.

Il y a ceux dont l'ego balance entre l'estime et la mésestime d'eux-mêmes, rien à voir avec le narcissisme, mais avec le vécu expérimental de l'âme.

Il y a les autres, ceux dont l'égo a été fracturés par une éducation drastique, sans affects, violente, c'est une expérience de l'âme ET de l'ego... Dans un accès de colère il est capable de dire à l'autre "tu ne m'arrive pas à la cheville"… car ce qu'il a dû traverser pour arriver où il en est, il n'en supporte pas sa démolition…

Mais ça c'était avant la conscientisation de son ego… aujourd'hui cet ego fracturé sait que cette fracture a participé à l'élaboration progressive de sa transparence.

Quel que soit là où l'ego se croit rendu une programmation signifie que l'intérêt vital est partout dans tous les extrêmes.

 

L'image de nous-même, fabriquée par les regards, les jugements et autres conditionnements extérieurs a nous-même n'est qu'une supercherie et une menterie astrale.

Le moment de la fusion tient compte de ces supercheries si nous même en avons réalisé les menteries…

La graine de notre intérêt vital se situe exactement dans le milieu entre supercheries et menteries qu'on s'est fait tout seul à soi-même